A Bordeaux, une jeune femme condamnee a douze ans de reclusion Afin de avoir tue un homme a coups de pied dans la tete
J’ai cour d’assises en Gironde a retenu l’homicide volontaire contre Kessy Dehbi, qui venait d’avoir 18 ans quand, en decembre 2016, elle s’en reste prise a un passant alcoolise assis trop pres d’elle a un arret de tramway.
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Vincent Cazeaux, 30 annees, n’a pas survecu a ses blessures. Il va i?tre fond le 8 decembre 2016, six journees apres avoir recu de violents coups de pied a la tete, portes avec une inconnue croisee place en Victoire, a Bordeaux. Kessy Dehbi, qui venait d’avoir 18 ans i l’instant des faits, est jugee jeudi 10 et vendredi 11 juin devant votre cour d’assises d’la Gironde, qui a estime que des faits relevaient bien de l’homicide volontaire plutot que des coups ayant entraine la fond sans intention une donner. Elle fut condamnee a douze annees de reclusion criminelle et a cinq annees de suivi sociojudiciaire.
Appeles a J’ai barre, des temoins font le recit glacant de une telle scene d’une violence aussi inouie que gratuite. Le 2 decembre 2016, par 22 h 20, Vincent Cazeaux, ivre mais « passif et calme », « inoffensif » s’est approche d’un groupe de jeunes, s’est fera repousser diverses fois, a meme recu une gifle. « Une fille sur un banc a l’arret de tramway lui a evoque de ne point aller voir ces mec car ils allaient le taper, elle l’a empoigne et conduit plus loin, mais il va i?tre revenu », explique un Bordelais present votre soir-la.
« j’habite desolee mais il m’a cherche »
Reconnaissance alcoolisee ? Volonte de faire une cour maladroite malgre le etat ? Sentiment de solitude a combler ? Notre trentenaire s’est assis a cote une jeune fille qui s’est soudain enervee. « Elle l’a pousse. » Si fort qu’il a chute au sol. « Elle lui a foutu plusieurs coups de pied au crane. Comme on frappe dans un ballon de foot. Elle hurlait. » Elle ne s’est arretee que lorsqu’elle a decouvert du sang maculer ses chaussures blanches a talons que M e Julien Plouton, avocat de la part civile, a fera aller des scelles. « Elle a devoile “je suis desolee mais il m’a cherchee” et cette dernii?re est part sans se preoccuper de son etat », souffle le temoin. Quatre ans apres, la cour cherche a comprendre De quelle fai§on une si jeune femme en est arrivee a 1 tel acte.
Tenue sobre, traits et cheveux tires, Kessy Dehbi peine a canaliser un torrent de paroles qui charrie pleurs, colere, tristesse et victimisation.
Mots et maux debordent. Elle raconte a gros debit une enfance chaotique en caravane avant la sedentarisation des siens. Elle decrit 1 climat familial autoritaire, temoigne d’un couple parental instable ou les coups remplacaient J’ai parole. Jusqu’au depart definitif de sa mere battue qui Notre laisse tel seule presence feminine a la maison.
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