Grindr, Happn, Tinder : que se passe-t-il sur les applications de rencontre pendant le confinement?
Question posee avec Guillaume
Vous nous demandez si les applications et les sites de rencontre sont i chaque fois accessibles malgre les mesures de confinement imposees aux Francais. Nous nous sommes donc rendus sur plusieurs d’entre elles.
A notre connaissance, aucune de ces plateformes n’a suspendu ses services. La plupart d’entre elles ont affiche des messages de prevention quelques temps avant le confinement, invitant a respecter les gestes barrieres Afin de lutter contre le Covid-19, dans l’application comme Grindr et Happn, ou juste sur les reseaux sociaux.
«On ne sait gui?re qui possi?de besoin d’entendre ca, mais votre n’est nullement le moment de bouger dans un bar avec votre date.
Apres la mise en place du confinement, la celebre application de rencontre Tinder a, elle, demande dans Instagram a ses utilisateurs de «ne pas proposer ni [d’]accepter de date physique jusqu’a nouvel ordre».
Il va falloir faire des premiers rendez-vous en FaceTime
Eviter Notre desertification
Diverses applications ont aussi fera La selection d’etendre des fonctionnalites, afin en particulier de garantir un eventail varie de profils proposes, principale promesse de ces plateformes. Prenons un exemple, Tinder a annonce que la fonctionnalite «Passeport», qui permet de voir les profils de personnes dans d’autres villes et a l’etranger, sera accessible gratuitement Afin de l’ensemble de jusqu’au 30 avril. L’application Happn, qui propose de «retrouver qui vous croisez», a etendu le rayon de recherche jusqu’a 90 kilometres, i la place des 250 metres initiaux.
Pour ces applications, il s’agit aussi de favoriser le dialogue quand nos rencontres ne sont plus possibles. «Cette fonctionnalite offre la possibilite aux utilisateurs de croiser plus de gens ainsi que ne pas etre seuls en une telle periode legerement etrange», explique La Societe francaise.
«Pendant votre periode compliquee et pour la securite de tous, Il semble essentiel de rester a demeure. Avec l’isolement et J’ai fermeture des commerces, nos relations humaines paraissent bousculees. Ainsi, Cela reste essentiel de continuer a echanger ainsi que se parler tel nous avons pu le constater dans la communaute», abonde Tinder. Enfin, l’application Once (qui propose un nombre limite de profils par jour) a enfile en place une option «live video», comme l’expliquent les confreres de BFM TV.
Notre confinement profite a toutes les discussions via messagerie
Au-dela des nouvelles offres, les habitudes changent elles aussi avec l’arrivee du Covid-19. «Nous avons remarque que des qu’une zone est, malheureusement, particulierement affectee, le nombre de tchats augmente, et ils durent aussi plus un certain temps. Nous remarquons egalement que Sans compter que en plus de membres utilisent leurs bios Afin de partager un inquietude («comment ca va ?») et non plus seulement Afin de se presenter», explique comme Tinder.
Meme constat chez Happn, qui possi?de sonde 8 000 des utilisateurs au debut de l’epidemie (quelques jours avant le confinement). «70% des utilisateurs confient discuter davantage au sein d’ l’application. Cependant, confines ne souhaite gui?re dire arreter totalement de «dater». Pour des plus impatients, l’alternative video parai®t etre appreciee : sur Happn, ils seront 54% a envisager 1 premier rendez-vous sur internet (via FaceTime Prenons un exemple)», nous indique-t-on.
«C’est votre palliatif au confinement»
«Cherche rouleau de PQ», «Ici afin d’effectuer connaissance avant d’aller pouvoir a nouveau boire 1 verre», «Pas de plan pendant le confinement» : cote utilisateurs, les references au confinement apparaissent sur les profils tel autant de sujets de blague, techniques d’approche ou, a l’inverse, d’avertissement. En prive, au sein des messageries, Quelques viennent chercher la discussion. «Ca va etre cool d’echanger avec les autres et voir comment ils passent leur temps pendant cette periode, et par exemple les accoster apres», explique Ben (1), inscrit concernant Tinder. Marion prevoit aussi d’aborder la question «[pour] lui reclamer si iel est en securite, aussi Afin de aider si jamais la personne est seule de chez seule».
Plusieurs prevoient deja le retour a J’ai normale, «proposent en direct 1 rendez-vous dans deux semaines, ainsi, tchattent en attendant», explique Jean, croise dans Tinder. Pour lui, «il n’est nullement impossible de sortir», et, en fonction du feeling, «allez chez l’un ou chez l’autre reste toujours une possibilite a ne pas exclure». «Les plans que j’ai vus, c’est aller Realiser du sport et se retrouver», observe aussi Thibaud, utilisateur de l’application Grindr. S’il respecte nos restrictions imposees par le gouvernement, Thibaud apprehende la suite. «La, c’est le commencement, n’importe qui se regarde en chien de faience. A un moment gratuit, ca ne va gui?re etre possible, une quarantaine de trente jours», raconte-t-il dans le ton de l’humour.
Hadrien, aussi present via Grindr, s’inquiete de son cote une reaction de certains utilisateurs, qui «ne comprennent jamais du tout». «Ca accentue les echanges, nos plans videos, mais il y a i nouveau des personnes qui se disent que c’est portes ouvertes. J’ai eu une discussion avec un mec qui a repondu : «Je ne couche nullement avec n’importe qui», alors que je venais de lui dire qu’on pouvait etre porteur sans symptomes. C’est typiquement le genre de truc qu’on entend sur le VIH, le sida», explique-t-il. Pour lui, le respect ou non des mesures de restriction a son importance. «Pour moi qui respecte le confinement, ca tire l’attirance de me penser que votre personne est bete», observe-t-il. Hadrien prevoit toutefois de continuer a y aller, comme d’autres, «par reflexe, par ennui, ou Afin de avoir des echanges. C’est un palliatif au confinement et puis ca m’evite de recontacter mon ex».
(1) l’ensemble des noms ont ete changes a la demande des interesses.