Les choses que j’aurais voulu qu’on me dise avant d’avoir 1 enfant

Les choses que j’aurais voulu qu’on me dise avant d’avoir 1 enfant

On m’avait parle d’une douleur de l’accouchement, du manque de sommeil, des kilos de grossesse difficiles a perdre, des discussions agacees que ca pouvait generer au sein d’ mon couple, un moment qui allait se mettre a galoper ainsi que l’amour immense que j’allais ressentir. Elles etaient des milliers a etre passees par la avant moi et autant a avoir toute la legitimite de me conseiller. Neanmoins, on a oublie de me parler d’un truc lancinant, omnipresent, envahissant, etouffant. Qui me reviendrait quelquefois en pleine face avec violence ou qui s’infiltrait mine de rien dans notre quotidien. Voici nos choses que j’aurais voulu qu’on me dise avant d’avoir 1 enfant.

Devenir maman genere une frustration immense

Personne ne m’a dit a quel point i?tre mere generait une frustration immense. Une frustration qui donne envie de hurler, de claquer une porte ou de pleurer. Je ne repeterai jamais a quel point j’aime mon gamin. C’est evident. Vous pourriez affirmer que je regrette d’etre devenue maman ou que je n’etais peut-etre pas faite pour etre mere mais non, je ne regrette rien. Je referais tout pareil. Mais a croire que la question reste tabou ou secret. Peut-etre que mes copines ne m’ont que dalle evoque Afin de ne point m’effrayer? Peut-etre que je ressens des choses avec legerement plus d’intensite que la moyenne? Quoiqu’il en soit, je ne me suis jamais sentie a ce point tiraillee entre mes convictions et faire mes envies d’avant cela que J’ai maternite impose.

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Au debut, c’etait plus facile, ca m’interpellait moins. Bebe, Ezra venait avec nous au resto. Cela trainait dans sa poussette les pieds probablement en eventail dans le petit pyjama tout doux. Je trinquais Afin de l’apero tranquillement avec lui contre mon coeur, dormant bien au chaud et a poings fermes dans l’echarpe de portage. Je le deposais chez les amis pour plusieurs heures l’esprit rassure en sachant qu’il est sous excellente vais garder et qu’il ne se rendait pas vraiment compte du absence. En outre, il a grandi, des habitudes se sont creees et il s’y est attache ferocement.

Etre tante, c’est le plaisir oui mais…

Il a commence a savoir votre qu’il voulait, a aimer etre chez lui, a vouloir son lit a lui pour dormir, a pleurer en me voyant partir. Je suis une mere. Je l’aime. Je lui epargne donc les moments desagreables, j’evite de le trainer dans les endroits qui ne sont gui?re adaptes Afin de les enfants parce que c’est penible concernant tout un chacun, pour lui, Afin de nous et pour ceux qui nous entourent, qui paraissent la pour jouir et qui n’ont rien demande. Je marche ma vie a affirmer a le bien-etre. Le voir heureux me rend heureuse mais… depuis toujours un mais au sein d’ l’histoire. Ca ne me suffit gui?re.

J’habite une mere mais je veux rester une femme. J’ai envie bosser au moment ou l’inspiration se fait sentir sans devoir garder un oeil concernant l’horloge, sans devoir patienter qu’il aille se coucher, sans etre interrompue parce qu’il veut ses crayons et qu’il ne sait pas les attraper. Je veux mettre mon T-shirt blanc, celui qui me fait des jolies epaules, l’intemporel, qui fera i  chaque fois son petit effet, plus longtemps que dix minutes (apres, ils font d’office une trace de doigt emplie de caramel).

Sortir quand ca me chante

Je veux aller au cinema sans devoir passer quatre coups de fil avant pour trouver quelqu’un de accessible pour garder mon gamin, faire l’amour le matin (ouais ouais), manger chaud. Je dirais meme, si j’ose, manger chaud ET ne point devoir essuyer une bouche, ramasser une cuillere, rattraper votre coude in extremis avant la chute et avant meme la premiere bouchee. Sortir prendre l’air 5 minutes sans devoir expliquer ou je vais et pourquoi, prendre une douche sans devoir ramasser deux petits canards, une petite voiture et une canne a peche avant.

J’ai envie de dire « putain » si ca me chante, de garder mes chaussures a l’interieur aussi si ca fera du bruit, de manger le soir morceau de gateau. Parce que oui, c’est vachement bon et non, je n’ai pas forcement envie de partager. J’ai envie de trainer a table, de prendre le temps de petit-dejeuner sans repeter, inlassablement, « les fruits d’abord, la tartine au caramel apres », de savourer mon verre de vin dans votre terrasse au soleil, d’avoir une conversation d’adulte sans etre interrompue l’integralite des trois mots. J’ai envie de pousser mon caddie tranquille en reflechissant a votre que j’ai envie acheter sans devoir empecher une petite main de faire un strike au milieu des bouteilles de bieres ou de jeter un oignon partout parce qu’il a cru que c’etait 1 ballon. J’ai envie de bouger de i  la maison l’epaule liberee des kilos de biberons, langes et jouets en tout genre, en me foutant completement de ce qu’on va manger et quand.

Si l’on devient maman, la liberte n’a plus le meme gout

Ca parait con. Ca parait futile. Mais on ne m’a jamais dit avant que Notre liberte n’avait plus jamais le gout. Que meme si on arrive enfin a s’accorder deux heures de solitude, de tranquilite, d’egoisme, appelez ca comme vous voulez, on sait que notre temps est compte et on en profite a moitie. On ne m’avait jamais parle de cette responsabilite ecrasante qui va de pair avec l’amour et qui ne nous quitte jamais.